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On verra bien...

28 février 2010

Débutons

Comment se nomment les héros de cette histoire ?
La première n'a pas de nom. "Je" lui suffira puisque c'est moi. Une personne désespérée qui décide de se perdre un peu plus dans l'écriture. Elle se perd, c'est ainsi. Cela l'attire et l'effraie. Soit.

Les autres peuvent être définis comme des apparitions. Un jour dans notre conscience, la singularité d'un être apparaît. Dans toute sa violence, dans toute sa beauté. J'y reviendrai.

Des personnes, des lieux, des liens. Et quoi ?

Et l'Art. L'Art que je n'écrirai jamais sans majuscule car il qui vient au dessus. L'Art ? La réalisation matérielle d'un besoin irrationnel. Un besoin qui ressemble à cette soif de croire en quelque chose de supérieur, pour noyer notre peur de la vie.

Chéri est la personne que je tente de chérir au mieux, au quotidien. Il représente mon envie de croire à des relations simples et douces, il représente ma dernière attache au monde social. Je bois à la fontaine de son innocence, il est mon seul remède contre l'horreur de cette vie. Chéri, mon cadeau.

Le Pianiste est irrésistible. Il fait partie des personnes auréolées qui ont choisi de vivre pour l'Art, sources d'admiration sans borne et de jalousie.

L'Autre est quelqu'un que l'on connaît très peu. On le désire beaucoup, en conséquence. Il représente peut-être un point de non retour que j'éviterai consciencieusement tout en m'y projetant de toutes mes forces.

Chéri m'aime, le Pianiste s'aime, l'Autre sème.

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